Selon un rapport de PwC, si les entreprises européennes investissent traditionnellement plus en Chine que l’inverse, la tendance s’est inversée pour la première fois au premier semestre 2012 (http://www.pwc.fr/pour-la-premiere-fois-les-investissements-realises-en-europe-par-les-societes-chinoises-deviennent-plus-importants-que-ceux-des-societes-europeennes-en-chine.html)
Les entreprises chinoises ont réalisé 32 investissements en Europe, contre 26 transactions réalisées en Chine par des entreprises européennes.
En valeur, cet écart est déjà visible depuis 2011, puisque les Chinois ont investi 11 milliards d’euros en Europe en 2011, contre 7 milliards d’euros investis par les Européens en Chine.
Fait notable, les entreprises chinoises qui
procèdent à des fusions-acquisitions à l'étranger ne sont majoritairement plus
des entreprises publiques, les entreprises privées qui ont conduit ces
opérations ont représenté les trois premières des quatre plus grandes
opérations. La somme totale des fusions-acquisitions faites à l'étranger par des
entreprises privées a augmenté de 171% pour atteindre 25,5 milliards de Dollars
US en 2012, un chiffre qui se rapproche de celui enregistré par les entreprises
appartenant à l'État, dont les transactions ont totalisé 39,7 milliards de
Dollars US.
Les stratégies d'investissement révèlent des priorités différentes entre les politiques des entreprises publiques chinoises et des sociétés européennes. Du côté chinois, les fonds souverains recherchent une diversification financière et un accès aux ressources tandis que les entreprises privées font des acquisitions pour développer des avantages opérationnels. Les entreprises chinoises désirent en particulier acquérir des technologies clés sur lesquelles elles peuvent se développer dans leur pays et à l’étranger. Les secteurs privilégiés restent, en volume de transactions, les services industriels et les télécom ; mais en valeur l’énergie et les services publics dominent, suivis par les exploitations minières.»
En termes d’investissements chinois en Europe, la part du Royaume-Uni a régulièrement diminué au cours des 15 derniers mois, et l'Allemagne est devenue la principale destination européenne des fusions-acquisitions chinoises. La France devient ainsi le 3ème pays destinataire des investissements chinois.
En 2011, la France a dépassé le Royaume-Uni pour devenir le premier pays européen à investir en Chine, représentant 26% des transactions européennes - au premier semestre 2012, cette proportion est même passée à 35%. Les Français ont privilégié, depuis 2006, les investissements représentant une part supérieure à 25% du capital des sociétés ciblées.
En termes de secteurs d’activité, les investisseurs français privilégient les produits industriels, et les services aux entreprises. Les acteurs chinois des telecom, des technologies et des biens de consommation ont aussi fortement attiré les Français.
En termes de secteurs d’activité, les investisseurs français privilégient les produits industriels, et les services aux entreprises. Les acteurs chinois des telecom, des technologies et des biens de consommation ont aussi fortement attiré les Français.
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